Projet ECUM

Nos sociétés modernes, nos systèmes de production et de consommation ne sont pas soutenables. La logique de ces systèmes de production et de consommation repose sur l’idée selon laquelle la nature n’a pas de limite. Ce modèle d’économie linéaire est dégénératif en ressources. Face à ce constat, la nécessité de passer à un modèle d’économie circulaire et régénérative respectant les limites physiques de la Terre s’impose à nous.

Le développement de cadres législatifs réglementaires incitatifs, comme en France avec la loi AGEC, la loi Climat et résilience, l’indice de réparabilité des produits, les filières à responsabilité élargie des producteurs, le green deal européen, sont de puissants leviers pour inciter les acteurs économiques à se diriger vers de nouveaux modèles de production/consommation.

Le gouvernement estime que 300 000 emplois[1] pourraient être créés dans le secteur de l’économie circulaire, basés sur des propositions de services, d’échanges et de coopérations territoriaux et pouvant offrir des opportunités de reconversion pour des professionnels travaillant dans des champs d’activités en déclin. L’économie circulaire ouvre des perspectives à des professionnels ayant tout niveau de qualification d’après l’Institut National de l’Économie Circulaire[2].

Au niveau local, urbain, il n’existe pas d’étude et de diagnostic de la filière économie circulaire. Pourtant, nous savons que tout se joue au niveau des territoires et zones urbaines, semi-urbaines et rurales.

Nous constatons cependant un certain nombre de constantes propres à l’évolution des métiers au regard de la transition écologique au sens large à savoir, un potentiel d’emplois non délocalisables, des métiers émergents, une multidisciplinarité, un élargissement des compétences, une élévation des niveaux de qualification et un besoin d’attractivité pour les emplois peu qualifiés.